Un point sur l’impression 3D en métal
LA FABRICATION ADDITIVE EN MÉTAL : UNE NOUVELLE FAÇON DE PRODUIRE ?
Que peut-on imprimer avec une imprimante 3D ? Des objets en métal !
L’impression 3D en métal est de plus en plus utilisée au fur et à mesure que sa rentabilité croit. La demande se tourne maintenant vers la fabrication de pièces finies et de moins en moins vers la création de prototypes. Cette demande en croissance constante est poussée par le secteur industriel comme l’automobile et l’aéronautique, notamment pour la fabrication de pièces détachées. Les produits imprimés sont de plus en plus complexes grâce aux fonctionnalités des imprimantes 3D.
Cependant, les matériaux thermoplastiques sont bien plus utilisés en fabrication additive. Cela vient du fait qu’il existe encore beaucoup d’hésitations concernant l’impression 3D en métal et que cette technique a longtemps été éclipsée par l’impression 3D en plastique. De plus, les entreprises ayant développé des processus de fabrication à base de thermoplastiques ne sont pas toujours prêtes à se tourner vers le métal. En effet les produits imprimés en métal nécessitent une étape d’usinage supplémentaire que les plastiques n’ont pas toujours (peinture, polissage, découpe, etc.).
Il existe une multitude de matériaux métalliques aptes à être utilisés en impression 3D. Les plus usités sont entre autres l’acier inoxydable, l’aluminium et des alliages de titane. Les métaux précieux comme l’or ou l’argent sont également utilisés, notamment dans la bijouterie. Le choix du matériau dépend évidemment de ses propriétés, telles que la résistance ou la dureté. Du fait de la grande variété de matériaux et de l’expérience déjà acquise dans la métallurgie, il est facile de trouver le bon matériau pour chaque produit.
COMMENT FONCTIONNE L’IMPRESSION 3D EN MÉTAL ?
Le procédé de fabrication de pièces en métal par impression 3D est en fait assez simple :
L’imprimante 3D est remplie d’une poudre métallique qui va être chauffée à une température optimale pour l’impression. La poudre métallique, posée sur une plateforme mobile, va ensuite être balayée par un laser qui va faire se lier les particules métalliques entre elles pour former l’objet. La plateforme va se déplacer et une nouvelle couche de poudre est versée par dessus pour être de nouveau balayée par le laser. Le laser va donc faire fusionner les grains métalliques couche par couche pour former in fine un objet entier.
Lorsque le processus est terminé, l’objet formé se trouve au sein du réservoir de poudre et est soutenu par des supports métalliques imprimés en même temps que l’objet lui-même. Il est nécessaire de patienter que la poudre refroidisse pour pouvoir dévoiler l’objet en la retirant manuellement. L’objet imprimé nécessite ensuite un usinage post-impression pour lui retirer ces supports et également le peindre ou le polir.
Il existe un deuxième procédé d’impression pour le métal qui se nomme FDM, ou impression par dépot de fil fondu. Cette méthode consiste à faire fondre un fil de métal pour former les différentes couches de l’objet à imprimer. Pour plus d’informations, lisez notre article sur l’impression FDM.